Les aides fiscales pour l’immobilier ancien
Il existe deux baux immobiliers possibles pour un investisseur : la location meublée et la location vide. Ce choix a une incidence sur la manière dont est collecté votre impôt et sur votre régime fiscal. Quoi qu’il arrive, vous percevez un loyer de la part de votre locataire qui contribue à rembourser votre prêt immobilier ; ce loyer est évidemment générateur d’impôts.
Pour faire baisser les impôts liés à vos revenus fonciers, vous pouvez bénéficier d’un ensemble de dispositif. Vous pouvez dans un premier temps déduire les intérêts de l’emprunt liés à votre bien immobilier. Que ce soit dans le cadre d’un logement loué vide ou meublé ces intérêts viennent en soustraction des loyers perçus.
C’est également le cas pour les travaux liés au bien immobilier lui-même. Vous pouvez alors créer un déficit foncier qui viendra même réduire vos revenus au global pour la location vide ou meublée grâce au statut de loueur professionnel. Dans le cadre d’un meublé loué avec le statut non-professionnel, vos charges et intérêts peuvent ramener vos recettes locatives à zéro. Avec ce statut, celle-ci ne sont imposées qu’à hauteur de 50%.
Les aides fiscales pour l’immobilier neuf
La première aide concerne les primo-accédants qui peuvent bénéficier d’un Prêt à Taux Zéro (PTZ) financé par l’État. Ce coup de pouce fiscal peut représenter jusqu’à 40% du prix du bien. Celui-ci concerne plus de 80% des ménages français et les montants sont différents en fonction de la zone d'achat du bien, selon les revenus à n-2 du ménage et la composition du foyer.
Le deuxième avantage financier de l'immobilier neuf concerne tous les acquéreurs : les frais de notaire y sont moins élevés que dans l'ancien (entre 2 et 3% dans le neuf contre 7 à 8% dans l'ancien). Un avantage fiscal qui est à prendre en compte lors de la décision d'achat.
-Les loyers soumis à des plafonds tout comme les revenus des locataires.
-Les zones concernées par ce dispositif définies par la loi.
-Le bien loué pendant une durée minimale de 6 ans et l’avantage perçu pendant un maximum de 12 ans.
-La réduction fiscale liée à cette durée : pour 6 ans elle est de 12%, de 18% pour 9 ans et enfin de 21% pour 12 ans.