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Immobilier neuf et actualité : à quoi faut-il s'attendre après la démission du gouvernement Bayrou ?

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La rentrée politique de septembre 2025 a pris une tournure inattendue avec la démission du gouvernement Bayrou. Un événement qui, au-delà des débats parlementaires, vient bousculer l’économie française et interroger de fait les tendances du marché de l'immobilier. Dans un secteur déjà attentiste, la nomination d’un nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, suscite de nombreuses interrogations. Qu’adviendra-t-il du Prêt à Taux Zéro (PTZ), du futur statut du bailleur privé ou encore de la stratégie menée par l’actuelle ministre du Logement, Valérie Létard (sera-t-elle reconduite ?) Tour d’horizon des conséquences (in)attendues pour le secteur de l'immobilier (neuf), de la construction et du logement.


Le contexte : la démission du gouvernement Bayrou

Le lundi 8 septembre 2025, le gouvernement de François Bayrou a été contraint à la démission après un vote de confiance défavorable à l’Assemblée nationale. Cette chute rapide illustre l’instabilité politique qui caractérise la France depuis deux ans. Le Premier ministre a remis officiellement sa démission au président de la République, ouvrant la voie à la nomination d’un nouveau gouvernement conduit par Sébastien Lecornu, chargé de rétablir la confiance des marchés et d’assurer la continuité des réformes engagées.

Dans ce contexte politique, le secteur immobilier déjà sensible aux fluctuations économiques et aux arbitrages budgétaires, observe avec attention les premières orientations émergentes.


Fin du gouvernement Bayrou : quelles conséquences attendues pour le marché immobilier ? 

La démission du gouvernement de François Bayrou a provoqué une réaction immédiate sur les marchés financiers, avec une hausse du coût de l’emprunt d’État (OAT 10 ans) à 3,5 %. Cette remontée pourrait avoir un effet de ricochet sur le financement immobilier. Les banques, déjà prudentes, pourraient ainsi décider de restreindre davantage l’accès au crédit immobilier dans les prochains mois.

Sur le terrain, les professionnels de l’immobilier s’attendent à une rentrée 2025 en demi-teinte :

  • Les ménages attendent des certitudes pour devenir propriétaires.

  • Les investisseurs restent en retrait dans l'expectative de clarifications fiscales.

  • Les promoteurs, eux, craignent un nouveau ralentissement de la commercialisation des programmes immobiliers neufs.


Chute du Premier ministre François Bayrou : un impact sur le PTZ, Prêt à Taux Zéro ?

Sans surprise, le PTZ (Prêt à Taux Zéro) est un pilier de l’accession à la propriété depuis de nombreuses années, pour l'achat d'un logement neuf principalement.

La bonne nouvelle pour les ménages est que son maintien est d'ores et déjà acté jusqu’au 31 décembre 2027, conformément à la loi de finances en vigueur. La démission du gouvernement Bayrou ne remet donc pas en cause son existence sur cette période.

En revanche, les modalités d’application du PTZ, Prêt à Taux Zéro pourraient évoluer dans les prochaines années. Le futur gouvernement Lecornu pourrait réajuster certains des paramètres du dispositif dans le cadre du budget 2026 avec notamment :

  • La redéfinition des zones éligibles au PTZ, Prêt à Taux Zéro.

  • L'évolution des plafonds de ressources des ménages bénéficiaires.

  • La modification de la part du pourcentage de l’opération financée par le PTZ.


Ces ajustements ne remettraient pas en cause le dispositif lui-même
, mais pourraient en modifier l’impact positivement ou négativement selon les profils et les territoires. Pour l'heure, les primo-accédants peuvent donc être rassurés : le PTZ demeure disponible et sécurisé jusqu’à fin 2027.


Pour aller plus loin : Tout savoir sur le PTZ, Prêt à Taux Zéro


Le statut du bailleur privé pourrait-il être remis en cause avec le nouveau gouvernement Lecornu ? 

L’autre grande réforme attendue depuis de nombreuses années concerne le statut du bailleur privé, évoqué dans le projet de loi de finances pour 2026. L’objectif est avec lui de créer un cadre fiscal clair et attractif pour les particuliers investisseurs. Pourquoi ? Pour relancer le parc locatif privé et compenser la fin des dispositifs de défiscalisation classiques.

La démission du gouvernement Bayrou amène à mettre cette réforme espérée par les acteurs de l'immobilier en suspens. Tout dépendra des choix du nouveau gouvernement Lecornu, qui pourrait :

  • Maintenir le projet tel quel pour rassurer et encourager les investisseurs.
  • Le modifier en profondeur pour l’adapter à ses propres priorités budgétaires.
  • Ou encore le supprimer purement et simplement.

Les professionnels de l’immobilier insistent déjà sur l'importance de clarifier la situation, sous peine de paralyser les projets d’investissement dans les prochains mois.


Pour aller plus loin : Le statut de bailleur privé pour booster l'investissement locatif ?


Taux d’emprunt immobilier : quelles tendances après la démission du gouvernement Bayrou ?

Depuis quelques mois, les taux de crédit immobilier avaient amorcé une légère baisse suivie d'une stabilisation, avec des barèmes installés autour de 3 %. Selon les derniers chiffres publiés par le courtier en ligne Meilleurtaux en septembre 2025, les taux moyens s’établissent à 3,17 % sur 15 ans, 3,22 % sur 20 ans et 3,35 % sur 25 ans.

La démission du gouvernement Bayrou vient toutefois raviver la prudence des banques. Les établissements prêteurs scrutent l’évolution du taux d’emprunt de l’État (OAT 10 ans), passé au-dessus de 3,5 %. Ce taux sert en effet de référence pour fixer leurs propres conditions bancaires et celles répercutées et accordées à leurs clients.

Dans l’immédiat, aucune hausse brutale n’est observée, mais plusieurs signaux incitent à la vigilance, à savoir :

  • Les décotes exceptionnelles observées cet été sont moins fréquentes.

  • Les profils dits plus "fragiles" (faible apport personnel, revenus instables) rencontrent plus de difficultés à obtenir un emprunt immobilier.

  • Les banques privilégient plus que jamais les dossiers solides avec au moins 10 % d’apport personnel et un taux d’endettement strictement maîtrisé.


En résumé, si les taux d'emprunt restent encore attractifs pour les ménages bien préparés, la tendance pourrait se ralentir d'ici la fin de l'année, plus encore si les marchés sanctionnent davantage l’instabilité politique française. Il s'agit ici d'hypothèses qui pourront être positivement déjouées en fonction de la ligne de conduite adoptée par le nouveau gouvernement.


Quel avenir pour l'actuelle ministre du Logement, Valérie Létard ? 

Nommée ministre du Logement sous François Bayrou, Valérie Létard a entamé depuis plusieurs chantiers, et notamment celui de la simplification des normes pour la construction neuve et celui du développement du logement locatif intermédiaire.

Sa présence au sein du gouvernement Lecornu n’est pas encore garantie. Si elle venait à quitter ses fonctions, les arbitrages déjà fragiles sur le logement pourraient être totalement remis à plat. Les professionnels s’inquiètent d’une discontinuité politique qui freinerait encore la mise en place de mesures structurelles indispensables pour répondre à la crise du logement neuf.


Fin 2025 - Un nouveau budget attendu pour 2026 et des incertitudes

Le projet de loi de finances pour 2026 initialement préparé par le gouvernement Bayrou, devra être entièrement repris et rediscuté par l’exécutif Lecornu. Ce texte sera décisif pour savoir :

  • Si le PTZ sera prolongé ou ajusté.

  • Si le statut du bailleur privé sera mis en place.

  • Si des crédits supplémentaires seront alloués au logement social et à la rénovation énergétique.


Ainsi, la chute du gouvernement Bayrou ne marque pas seulement un tournant politique : elle ouvre une nouvelle phase d'attentisme pour le marché de l'immobilier. Si le PTZ reste sécurisé jusqu’en 2027, les débats à venir sur son adaptation, le sort du statut fiscal du bailleur privé et sur la continuité de l’action ministérielle pèseront fortement sur les mois à venir. Dans un marché déjà marqué par une confiance fragile, le budget 2026 sera la clé : il dira si le gouvernement Lecornu fait le choix de stabiliser et de soutenir le secteur du logement, de la construction et de l'immobilier (neuf).

Mais pour l’heure, il est toujours possible de profiter des différents dispositifs d'acquisition et d'investissement en vigueur, en attendant les prochaines décisions gouvernementales !


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