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Passoires thermiques : quelle décote pour un mauvais DPE ?

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Les propriétaires de logements trop énergivores tremblent. Et pour cause, entre les préoccupations environnementales des acquéreurs, le coût des énergies qui s’envole et l’interdiction progressive de mise en location des passoires thermiques, un bon DPE semble incontournable ces prochains mois et années. La preuve chiffrée : pour le même type de bien, un mauvais Diagnostic de Performance Énergétique entraîne une baisse significative du prix de vente, une diminution plus ou moins importante en fonction des localités. Une étude PriceHubble nous donne un ordre d’idée des décotes à prévoir après analyse des 20 plus grandes villes de l’hexagone. Zoom et tendance éco-habitat.

La vente des passoires thermiques fortement dépendante du DPE

La tendance est sans appel, les logements trop énergivores voient leurs décotes se généraliser depuis l’application progressive de l’interdiction de mise en location des passoires thermiques. Une étude PriceHubble publiée par BFM Business révèle l’ampleur de ces diminutions et de la perte financière qu’elles représentent pour les propriétaires vendeurs.

Pour les maisons comme pour les appartements, le mouvement est identique. La décote moyenne relevée par l’expert de la data PriceHubble est de 6,5% entre un appartement classé A au nouveau DPE et un appartement classé G.

Dans le cas d’une maison, la différence de prix de vente est deux fois plus importante. L’étude réalisée par PriceHubble a passé au crible les étiquettes énergétiques des biens en vente dans les 20 plus grandes villes de France au cours de la dernière année. L’intelligence artificielle a pris le relais pour une meilleure compréhension de l’impact du nouveau DPE, Diagnostic de Performance Énergétique sur le prix affiché d’un logement. Le DPE a ainsi été intégré dans l’équation aux côtés d’autres critères tels que la superficie, l’année de construction, la situation géographique, l’état du bien ou encore les prestations proposées.

Et cette réalité est la même dans toutes les grandes villes de France ou presque. Des décotes de 6% au moins ont été relevées à Nice, Lyon, Angers ou encore Marseille.

Une exception confirme cependant la règle. Paris ne présente pas encore de diminution de prix très marquée. Pourquoi ? Parce qu’un très grand nombre de logements commercialisés sur le marché de l’immobilier ancien à Paris ont un DPE classé E, F ou G. Un acquéreur qui veut devenir propriétaire n’a donc d’autres choix que d’accepter cette évidence et de se positionner sur un bien énergivore à rénover.

Aucun autre choix ? Vraiment ? L’alternative reste aujourd’hui de se tourner vers un programme immobilier neuf à Paris pour profiter des avantages de l’immobilier récent dont un excellent DPE, Diagnostic de Performance Énergétique, le plus souvent classé A voire B grâce au respect des dernières normes et labels environnementaux.

La décote la plus importante lors de la vente d’une passoire thermique est observée à Strasbourg avec ses 10% de différence.

Ville par ville, quelle décote pour un appartement trop énergivore ?

Il est intéressant d’observer les variations d’une ville à l’autre entre un logement classé A au nouveau DPE et un logement classé G. Les données qui vont suivre ont été publiées par PriceHubble et révèlent le pourcentage du prix de vente du second en comparaison des 100% du premier. À vos calculs !

  • À Reims, un logement classé G est vendu 90,20% du prix de vente d’un logement classé A.
  • À Strasbourg, un logement classé G est vendu 90,20% du prix de vente d’un logement classé A.
  • À Bordeaux, un logement classé G est vendu 92,70% du prix de vente d’un logement classé A.
  • À Grenoble, un logement classé G est vendu 93,70% du prix de vente d’un logement classé A.
  • Au Havre, un logement classé G est vendu 93,40% du prix de vente d’un logement classé A.
  • À Lyon, un logement classé G est vendu 93,70% du prix de vente d’un logement classé A.
  • À Saint-Étienne, un logement classé G est vendu 93,70% du prix de vente d’un logement classé A.
  • À Villeurbanne, un logement classé G est vendu 93,70% du prix de vente d’un logement classé A.
  • À Cahors, un logement classé G est vendu 95% du prix de vente d’un logement classé A.
  • À Montpellier, un logement classé G est vendu 95,20% du prix de vente d’un logement classé A.
  • À Nîmes, un logement classé G est vendu 95,20% du prix de vente d’un logement classé A.
  • À Toulouse, un logement classé G est vendu 95,20% du prix de vente d’un logement classé A.
  • À Dijon, un logement classé G est vendu 95,20% du prix de vente d’un logement classé A.
  • À Marseille, un logement classé G est vendu 93,90% du prix de vente d’un logement classé A.
  • À Nice, un logement classé G est vendu 93,90% du prix de vente d’un logement classé A.
  • À Toulon, un logement classé G est vendu 93,90% du prix de vente d’un logement classé A.
  • À Rennes, un logement classé G est vendu 95% du prix de vente d’un logement classé A.
  • À Angers, un logement classé G est vendu 94,10% du prix de vente d’un logement classé A.
  • À Nantes, un logement classé G est vendu 94,10% du prix de vente d’un logement classé A.
  • À Paris, un logement classé G est vendu 100% du prix de vente d’un logement classé A.

 


Bon à savoir : les décotes les plus importantes sont constatées dans les plus petites communes ET lors de la vente de maisons.

Ville par ville, quelle décote pour une maison trop énergivore ?

Du côté des maisons : 

  • À Angers, une maison classée G est vendue 85% du prix de vente d’une maison classée A.
  • À Bordeaux, une maison classée G est vendue 83,40% du prix de vente d’une maison classée A.
  • À Cahors, une maison classée G est vendue 90% du prix de vente d’une maison classée A.
  • À Dijon, une maison classée G est vendue 86,50% du prix de vente d’une maison classée A.
  • À Grenoble, une maison classée G est vendue 89,80% du prix de vente d’une maison classée A.
  • Au Havre, une maison classée G est vendue 85,50% du prix de vente d’une maison classée A.
  • À Lyon, une maison classée G est vendue 89,80% du prix de vente d’une maison classée A.
  • À Marseille, une maison classée G est vendue 96,40% du prix de vente d’une maison classée A.
  • À Montpellier, une maison classée G est vendue 89,90% du prix de vente d’une maison classée A.
  • À Nantes, une maison classée G est vendue 85% du prix de vente d’une maison classée A.
  • À Nice, une maison classée G est vendue 96,40% du prix de vente d’une maison classée A.
  • À Toulon, une maison classée G est vendue 96,40% du prix de vente d’une maison classée A.
  • À Nîmes, une maison classée G est vendue 90% du prix de vente d’une maison classée A.
  • À Reims, une maison classée G est vendue 85,20% du prix de vente d’une maison classée A.
  • À Rennes, une maison classée G est vendue 85,30% du prix de vente d’une maison classée A.
  • À Saint-Étienne, une maison classée G est vendue 89,90% du prix de vente d’une maison classée A.
  • À Toulouse, une maison classée G est vendue 89,90% du prix de vente d’une maison classée A.
  • À Strasbourg, une maison classée G est vendue 85,10% du prix de vente d’une maison classée A.
  • À Villeurbanne, une maison classée G est vendue 89,80% du prix de vente d’une maison classée A.

Un mauvais DPE n’est pas une fatalité

Avec l’interdiction progressive de mise en location des passoires thermiques, l’actualité immobilière est régulièrement tournée vers le volet éco-habitat et environnemental de secteur. Mais un mauvais DPE est loin d’être une fatalité, pour les vendeurs comme pour les acquéreurs.

Les premiers ont tout intérêt à étudier le coût de rénovation énergétique avant la mise en vente de leur logement. Avec les aides à la rénovation énergétique actuelles, le prix global peut être considérablement diminué. Il est donc nécessaire de calculer le ratio entre décote et montant des travaux.

Autre possibilité pour les acheteurs, se tourner vers un programme immobilier neuf. Respectueux des dernières normes environnementales, il permet à chacun d’évoluer dans un logement parfaitement isolé thermiquement et phoniquement. Que le projet soit de vivre ou d’investir, l’immobilier neuf n’est pas soumis à des échéances environnementales, à des pénalisations interdisant sa mise en location.

En faisant ce choix, les factures énergétiques sont allégées, les locataires friands des avantages de l’immobilier neuf sont très faciles à trouver, le confort inégalable et la plus-value est quasiment assurée à court, moyen et long termes. Contactez les experts Médicis Immobilier Neuf pour mener votre projet sans attendre !

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