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Des initiatives dans la Smart City pour alléger la facture des villes

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Au fil du développement du concept de Smart City, les projets numériques rivalisent d’innovation avec un objectif affiché : suivre et réduire les consommations énergétiques. Un enjeu fort tant financier qu’environnemental. Pour l’heure, les acteurs privés sont majoritairement bénéficiaires des recettes de ses nouveaux services numériques. Les collectivités doivent ainsi trouver leur place. La data pour alléger la facture des villes intelligentes, c’est pour demain.

La Smart City oui, mais encore sous-exploitée


92% : c’est le nombre de villes de plus de 5 000 habitants qui ont déjà mis en place une ou plusieurs actions dans la direction de la Smart City selon les données du baromètre 2018 du syndicat Syntec numérique sur la transition numérique des territoires.


Ces projets sont portés par une volonté de renforcer le lien avec les habitants pour 71% des sondés et pour réduire les coûts pour 58% des interrogés. Il s’agit donc majoritairement d’améliorer la gestion des infrastructures pour mieux communiquer, mieux automatiser ou encore les rendre plus durables.

Des initiatives dans la Smart City pour faire des économies


En France, les projets portés et mis en place sont nombreux. A Dijon par exemple, des caméras, des éclairages publics, des équipements d’alarme ont été installés. Xavier Lenoir, copilote du projet « OnDijon » explique même que « Certains investissements ont d’ailleurs été retardés pour intégrer le projet de smart city, afin de les coordonner et de les rendre plus intelligents ». Un nouveau modèle économique vertueux est désormais souhaité et lancé dans les 23 communes de la métropole de Dijon. Les économies réalisées grâce aux nouvelles infrastructures pourront ainsi être réinvesties dans des services numériques innovants. Pour l’heure, elles ne sont pas encore chiffrées.


Direction Montpellier pour, là encore, relever la mise en place de nombreux dispositifs inhérents à la ville intelligente, générateurs d’économies ensuite. La collectivité a ainsi installé des capteurs dans le sol, capables de donner en temps réel l’hygrométrie et la température. « Couplé à une application météo, ce dispositif permet de savoir s’il est nécessaire d’arroser ou non. A terme, c’est un service que nous pourrions également proposer aux habitants », affirme Pierre Brice, chargé de la smart city à la ville et dans les 31 communes de la métropole de Montpellier.


Petite ville de 9 800 habitants, Saint-Amand-Montrond (Cher) s’oriente vers la Smart City depuis plusieurs années. En 2013, elle installait un service de télérelevé équipé de capteurs communicants. Le projet a été baptisé M2OCity. L’objectif ? Analyser les consommations énergétiques, détecter les fuites en temps réel, réguler le stationnement… encore une fois, des projets qui, s’ils sont adoptés sur le long terme, seront générateurs d’économies et de recettes pour la commune.

Un vrai retour sur investissement dans la Smart City ?


Il semble que d’une manière générale, les projets axés autour de la réduction énergétique soient les plus porteurs, les plus générateurs d’économies. Selon Jeanne Carrez-Debock, responsable du programme « Smart City » à la Banque des territoires, « les projets énergétiques semblent pour l’instant être les plus rentables ».


A Saint-Amand-Montrond toujours 30 000€ ont été investis et 12 000€ dépensés pour équiper la ville des différents capteurs. Véronique Mathevon, chargée de mission à Saint-Amand-Montrond affirme que « le retour sur investissement est apparu dès les premières factures et il se poursuit car nous continuons de nous équiper en capteurs. Parallèlement, les agents sont aussi sensibilisés aux écogestes ». En 2018, la ville aurait économisé 117 300€ en électricité et en gaz en comparaison de l’année  2017.


Mais d’autres projets affichent également leur potentiel économique : installer des caméras de vidéosurveillance par exemple permet de réduire considérablement les frais liés aux réparations des infrastructures. Les puces installées dans les vélos en libre-service montpelliérains pour les géolocaliser représentent une économie de 12 mois d’exploitation.


Votre ville amorce-t-elle le tournant vers la ville intelligente ? Si oui, par le biais de quels projets et initiatives ?

 

 

Source : lagazettedescommunes.com/625565/rendre-la-ville-intelligente-permet-de-faire-des-economies

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