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Smart City : une météo de la pollution pour mieux respirer

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Réflexe quasi quotidien, consulter la météo pour le jour-même ou le lendemain est une habitude prise par beaucoup d’entre nous. Soleil, pluie, vent, beau ou mauvais temps, que diriez-vous de connaître également la météo de la pollution dans votre ville ? Pourquoi ? Pour adapter les activités en plein air ou pour réduire les déplacements en voiture les jours de pics par exemple. C’est l’idée lancée via l’application Plume Labs et alimentée par les données de Copernicus (CAMS). Explications.

Pourquoi Plume Labs veut rendre la météo de la pollution accessible ?

Depuis 2014, Plume Labs œuvre pour permettre aux citoyens d’accéder à des informations précises quant à la qualité de l’air qu’ils respirent chaque jour. En 2015 et seulement un an après le lancement de la société est née l’application Plume Labs, diffusant ainsi une multitude de données relatives aux pics de pollution et aux zones polluées partout dans le monde. Pourquoi ? Pour rendre visible l’invisible pollution. Plume Labs a créé une véritable météo de la pollution et propose des prévisions de la qualité de l’air heure par heure dans tous les coins du globe.


Pour les usagers, l’utilisation de cette application est précieuse. Comme vous prenez des lunettes de soleil quand il fait beau et un parapluie en cas d’annonce de mauvais temps, avoir en tête la météo de la pollution permet d’adapter vos comportements en fonction des prévisions. Ainsi, si la pollution est trop importante ou qu’un pic est annoncé, vous pouvez par exemple décider d’annuler une course à pied ou de décaler une sortie en extérieur avec de jeunes enfants à une heure moins polluée.

Comment sont collectées les informations de la météo de la pollution ?

Lors de son lancement en 2015, l’application Plume Labs était alimentée par les données récoltées auprès des différentes agences locales de mesure de qualité comme Airparif, l’observatoire de la qualité de l’air en Ile-de-France. Il s’agissait là d’une première base, d’un outil déjà très utile bien qu’incomplet. Incomplet car les renseignements étaient ponctuels et rendaient impossible une météo de la pollution heure par heure comme ambitionné.


Puis, Plume Labs a souhaité aller plus loin en couvrant le monde entier, en proposant une météo de la qualité de l’air partout sur la planète, dans les grandes villes mais également en dehors. La société souhaitait en effet et tout simplement accéder à une couverture mondiale de la pollution de l’air. C’est pourquoi elle a fait le choix de solliciter le service de surveillance de l’atmosphère de Copernicus, le CAMS. Ce service est rattaché au Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme ou CEPMMT. Les données sont ainsi collectées via plusieurs mesures prises au sol et par satellite pour une meilleure cartographie de la qualité de l’air. Des modèles informatiques variés sont également utilisés pour fournir des renseignements intéressants et importants comme la présence de polluants dans l’atmosphère comme les particules fines (dont PM10 et PM2.5) mais aussi l’ozone, les gaz à effet de serre (dont le méthane et le dioxyde de carbone) ou encore le dioxyde d’azote.

Comment accéder à la météo de la pollution ?

Rien de plus simple ! La météo de la pollution est toujours dans votre poche grâce à l’application imaginée par Plume Labs. Ludique, elle décline les données de Copernicus et rend accessible l’ensemble des éléments relatifs à la qualité de l’air sur le globe avec une incroyable précision de 10 kilomètres en Europe et de 40 kilomètres pour le reste du monde. Il est même possible d’obtenir une résolution à 20 mètres dans les plus grandes agglomérations grâce à une analyse conjointe des données de Copernicus et de celles relatives au trafic routier et/ou aux conditions météorologiques.
Grâce à des fonctionnalités plus poussées et notamment un programme de statistiques très évolué (appuyé et renforcé par le deep learning de Plume Labs), vous pouvez également accéder à une météo prévisionnelle de la pollution allant jusqu’à quatre jours. Pratique pour prévoir les activités à venir pour toute la famille voire aller se mettre au vert si possible !


Et Plume Labs ne compte pas s’arrêter là. Dans peu de temps, la précision de la météo de la pollution devrait encore être accrue, alimentée par les données des capteurs personnels Flow. Ces capteurs sont capables de reconnaître et de lister la concentration des principaux polluants, en temps réel.

Un partenariat qui inclut les utilisateurs de la météo de la pollution

La relation entre Plume Labs et Copernicus a grandi ces dernières années. Il y a certes un lien très technique en rapport direct avec la base de connaissances CAMS qui met les deux entités en contact rapproché régulièrement. « Dès que nous en avons besoin, nous obtenons des réponses à la fois rapides et pertinentes de la part des équipes Copernicus » affirme Boris Quennehen, scientifique atmosphérique pour Plume Labs.


Mais ce n’est pas tout. Copernicus est moteur dans la diffusion plus large des informations autour de la pollution. Il souhaite donc toucher une plus vaste communauté d’usagers et de scientifiques, ce qui s’inscrit dans la parfaite volonté de Plume Labs. Cette approche collaborative est ainsi bénéfique pour tous. « Avec le temps, nous espérons pouvoir proposer des prévisions pollution au-delà de 5 jours, et bien sûr mailler plus finement des territoires plus importants, afin d’aider toujours mieux les citoyens à combattre le fléau de la pollution », explique Boris Quennehen.


Avez-vous déjà utilisé l’application Plume Labs pour regarder la météo de la pollution ? Dans quel contexte ?

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