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Stationnements, routes… des infrastructures réservées aux véhicules propres dans la Smart City

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Il y a quelques jours les députés français votaient en faveur des véhicules propres dans le cadre du projet de loi d’orientation des mobilités. L’Assemblée nationale a largement plébiscité les voitures à très faible émission. Pour encourager leurs usages, certaines infrastructures pourraient leur être complètement dédiées. Explications.

Parkings, routes… la Smart City fait un pont d’or aux véhicules propres

 

Lors de ce vote, les députés français ont donc décidé de favoriser l’utilisation des véhicules propres en faisant en sorte que les usagers aient un intérêt croissant et réel à les adopter. Comment ? En leur dédiant certaines infrastructures. Les communes par exemple auront plein pouvoir pour réserver des stationnements uniquement « aux seuls véhicules à très faible émission ». Cela signifie en pratique que si vous ne disposez pas d’un véhicule propre, vous ne pourrez pas vous garer sur ces emplacements réservés.

Autre possibilité : la création de voies là encore réservées aux véhicules qui consomment et polluent très peu. Cela pourrait être le cas sur les nationales ou les départementales situées à l’abord et hors des villes. On verrait alors circuler sur ces voies : les transports en communs, les taxis, les véhicules utilisés en covoiturage ou encore les véhicules propres. Un bon moyen de gagner du temps dans ses déplacements.

Pourquoi les députés poussent les véhicules propres dans la Smart City ?

 

Il y a là des enjeux multiples. Le premier est évidemment écologique. Avec des véhicules moins nombreux et moins polluants, dans la Smart City notamment, la réduction de gaz à effet de serre devient plus accessible.

Le second enjeu est logiquement économique. Pour les députés qui ont pensé le texte, favoriser les véhicules propres permettra de dynamiser la vente de voitures écologiques neuves et d’occasion qui peine encore à séduire les particuliers, coût élevé oblige.

Pourquoi favoriser les véhicules propres fait débat ?

 

Mais l’opposition ne l’entend pas de cette oreille. Elle affirme en effet qu’en incitant le déploiement massif des véhicules propres, les particuliers les plus modestes ne pourront pas suivre et se retrouveront lésés : « Vous êtes en train d'alourdir une discrimination entre les différentes catégories de citoyens », a fustigé la députée Les Républicains Valérie Lacroute.

Les jeunes, les retraités, les classes moyennes et modestes auront en effet des difficultés pour suivre ce mouvement sans un coup de pouce à la mobilité verte.
 
Mais Elisabeth Borne, ministre des Transports retoque ces accusations : pour la ministre, celles et ceux qui n’ont pas les moyens de posséder individuellement un véhicule propre (et ceux qui ne souhaitent pas en avoir) ont d’autres solutions comme l’usage du covoiturage, des transports en commun ou encore des voitures en autopartage dans la Smart City. Des modes de déplacements encore délaissés sur lesquels l’Assemblée met l’accent dans les mesures récemment adoptées.

Êtes-vous pour l’usage des véhicules propres dans la Smart City par le biais de mesures restrictives ? Seriez-vous prêt à franchir le pas ?

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