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Ville intelligente : 500 capteurs à Bordeaux pour faire le bilan

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Les Bordelais passent à l’heure de la ville intelligente. L’intégralité d’un quartier a été équipée de 500 capteurs l’an dernier. L’objectif ? Analyser et réduire les consommations des citadins et optimiser le coût de fonctionnement des services publics. Lampadaires, consignes de tri, chaufferies, bornes de recharge des véhicules électriques… les infrastructures connectées se multiplient pour servir le développement de la Smart City.

La ville intelligente met le cap sur la connectivité


A l’origine, le projet portait simplement sur l’éclairage public explique le chargé de mission métropole intelligente à Bordeaux Métropole, Christophe Collinet. Dans le secteur avoisinant le stade Matmut Atlantique, plus de 200 points d’éclairage devaient être changés rapporte le chargé de mission : « Nous devions changer 200 points lumineux et souhaitions profiter de leur connectivité pour développer un système de maintenance prédictive ainsi qu'un système d'allumage lorsqu'une présence est détectée. Mais le passé nous a montré que lorsqu'on laissait chaque métier déployer ses solutions individuellement, il devenait ensuite difficile de les interconnecter. Nous avons donc préféré connecter tous les métiers en même temps, à l'échelle d'un quartier. »


C’est donc la totalité du quartier qui est devenue l’objet d’une expérimentation de grande ampleur en voyant s’installer et se développer un très grand nombre d’infrastructures connectées.


Pour Bordeaux Métropole, l’objectif était à la fois d’analyser les données fournies par les capteurs IoT et à la fois de trouver des solutions pour réduire le coût de fonctionnement des infrastructures étudiées. L’installation des capteurs a été menée par Spie, société d’intégration spécialisée dans les énergies et les communications a mené à bien ce projet.

La ville intelligente questionne ses fonctionnements


Le déploiement des 500 capteurs a également donné la possibilité à la métropole bordelaise de mettre en avant le bon fonctionnement mais aussi les dysfonctionnement du réseau IoT LoRa mis en œuvre sur le territoire par Orange et Bouygues. La métropole cherchait à savoir si elle pouvait ou non assumer un tel réseau seule : « Toute la difficulté pour la collectivité est de maîtriser la technologie et d'avoir les équipes dédiées pour s'en occuper. Ce test est aussi un moyen de choisir entre exploiter le réseau LoRa nous-mêmes et passer par une délégation de service public », met en avant Christophe Colinet.


Après une intéressante phase de test de six mois, l’expérimentation pourrait être étendue dans toute la ville ces prochains mois.

Où ont été installés les 500 capteurs dans la ville intelligente ?


Vous l’avez compris, les lampadaires sont les premiers équipements bordelais qui ont été équipés de ces fameux capteurs. Mais ce ne sont pas les seuls. Ces petits boîtiers intelligents sont également présents sur les chaufferies des écoles publiques, sur les antennes mais aussi sur les compteurs d’électricité, de gaz ou encore d’eau. L’idée était que tous les équipements collectifs entrent dans le cadre de cette expérimentation pour que les données soient le plus précises possibles et les solutions trouvées adaptées à la réalité.


Les bornes de recharge pour véhicules électriques ont-elles aussi été passées au crible, permettant de constater leur utilité ou non et, le cas échéant, de les déplacer si nécessaire. Ces données amènent également la possibilité d’anticiper de possible pannes et dysfonctionnements et de déterminer les périodes de forte affluence. A la clé, des solutions rapides pour prévenir tous les problèmes des usagers et un coût de fonctionnement réduit/adapté.

La gestion des déchets dans la ville intelligente bordelaise


Si le secteur énergétique a été massivement impacté par cette expérimentation, il n’est pas le seul. Les capteurs de l’IoT entendaient bien analyser les usages en matière de gestion des déchets. Les consignes de tri du ce bordelais ont été équipées de ces fameux capteurs. Il sera ainsi possible de mesurer le taux de remplissage des lieux de collecte. Un gain de temps (et donc d’argent) assuré après un itinéraire adapté à ce taux de remplissage pour les collectivités.


Enfin, dernier équipement concerné par le déploiement des 500 capteurs, ces petites bornes qui filtrent la circulation dans certaines zones. Il s’agit des infrastructures qui s’abaissent et remontent pour laisser passer certaines véhicules autorisés dans les zones piétonnes. Les données collectées ont permis de déterminer à quel moment elles doivent être entretenues et de réaliser une maintenance rapide en cas de détérioration. Ces bornes font en effet souvent l’objet de vandalisme. 


Vous habitez Bordeaux (ou non) ? Que pensez-vous de ce déploiement massif de capteurs intelligents ? Découvrez d'autres exemples de Smart City comme Saint-Etienne qui a désormais des yeux et des oreilles partout.

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