Après avoir réalisé un investissement locatif, l’étape suivante est nécessairement de louer pour le rentabiliser. Oui mais voilà, certains propriétaires préfèrent aujourd’hui laisser leur bien vide pour ne pas risquer de tout perdre. Solution du désespoir, il existe d’autres alternatives avant d’en arriver là, la première étant surtout de bien choisir son locataire.
Un locataire solvable
A la mise en location d’un bien, la première étape est de s’assurer de l’identité et de la solvabilité de son futur locataire. Pour cela, un propriétaire est en droit de demander une copie des trois derniers bulletins de salaire, du contrat de travail (de préférence un CDI), d’un justificatif d’identité et d’un RIB (Relevé d’identité bancaire). Ces mêmes documents peuvent également être demandés à la personne ou à l’organisme caution.
Par contre, un locataire n’a pas obligation de fournir de relevé de compte, de photo ou encore d’extrait de casier judiciaire.
D’une manière générale, le propriétaire préfèrera demander les originaux de tous les papiers afin de comparer les adresses postales, les lieux de travail… Mais il ne peut conserver ces documents en sa possession. Ils peuvent, par exemple, être présentés lors de la visite de l’appartement.
Des profils de locataires idéaux
Bien sûr, certains profils de locataires présentent plus de garanties que d’autres. Une personne en CDI, fonctionnaire de surcroît, est un candidat qui semble idéal. Dans l’ensemble, les salariés en CDI ayant plus de deux ans d’ancienneté dans leur entreprise ne posent pas de problèmes financiers.
Autre profil, celui des étudiants. Même s’ils peuvent être peu soigneux, le paiement du loyer est souvent assuré par les parents, limitant les risques d’oubli ou d’impossibilité à payer.
On gardera cependant en tête que nul n’est à l’abri de difficultés, un bon profil comme un moins bon.
Une garantie loyers impayés
Sachant cela, un propriétaire a tout intérêt à se prémunir en souscrivant une assurance contre les loyers impayés. Celle-ci représente entre 2 et 4% du loyer perçu annuel mais évite de très gros problèmes si le locataire arrête de payer. Certaines couvrent jusqu’à 70 000 euros de loyers impayés et 7 000 euros de dégradations.