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Construction neuve : les normes, réglementations et labels de l'immobilier neuf décryptés

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L’immobilier neuf se distingue par de nombreux atouts. Parmi les plus déterminants figurent les normes, réglementations et labels qui encadrent aujourd’hui la construction des logements neufs en France. Derrière des sigles parfois techniques : BBC, RT 2012, HPE, THPE, RE 2020 ou encore BEPOS, se cachent des avancées majeures, à la fois pour la performance énergétique des bâtiments, le confort des occupants et la réduction de l’impact environnemental. Ces normes ne sont pas de simples contraintes réglementaires. Elles traduisent une transformation profonde du secteur du bâtiment, orientée vers des logements plus sobres, plus durables, mieux conçus et mieux adaptés aux usages actuels. Décryptage complet des normes et labels qui ont façonné et façonnent aujourd’hui l’immobilier neuf.


Immeuble neuf collectif - Les normes et labels de l'immobilier et de la construction en résumé

Avant d’entrer dans le détail de chaque norme et label de l’immobilier neuf, il est essentiel de comprendre la logique globale qui guide aujourd’hui la construction des logements collectifs. Les normes ne répondent plus uniquement à une problématique de consommation énergétique : elles traduisent une approche beaucoup plus large, intégrant performance environnementale, confort d’usage, impact carbone, qualité de vie et durabilité du bâti.

Cette évolution s’inscrit dans un temps long. Dès 1974, la France mettait en place sa première réglementation thermique en réponse aux chocs pétroliers. Depuis, chaque "génération" de normes a renforcé les exigences en matière d’isolation, d’efficacité énergétique et de conception des bâtiments. Mais le contexte a profondément changé. L’urgence climatique, la hausse structurelle du coût de l’énergie, l’adaptation au réchauffement climatique et l’allongement de la durée de vie des logements ont fait émerger une nouvelle priorité : construire des bâtiments sobres, résilients et adaptés aux usages de demain.


Aujourd’hui, les normes et labels de l’immobilier neuf poursuivent plusieurs objectifs complémentaires, parmi lesquels :

  • La réduction durable des consommations énergétiques, qu’il s’agisse du chauffage, de l’eau chaude sanitaire, de la ventilation, de l’éclairage ou encore du refroidissement.

  • La diminution de l’empreinte carbone globale des bâtiments, en intégrant l’ensemble de leur cycle de vie, depuis la fabrication des matériaux jusqu’à la fin d’exploitation.

  • L’amélioration du confort thermique, acoustique et sanitaire des logements, en été comme en hiver.

  • La conception de bâtiments plus adaptables et modulables, capables d’évoluer avec les besoins des occupants.


Au fil des années, ces exigences se sont structurées autour de réglementations successives et de labels complémentaires. Certains ont posé les bases de la performance énergétique moderne, d’autres incarnent aujourd’hui les standards en vigueur ou des niveaux d’excellence volontaires. Parmi les principales références de l’immobilier neuf, on distingue notamment :

  • Le label BBC (Bâtiment Basse Consommation) et la RT2012 (Réglementation Thermique 2012), qui ont marqué une étape déterminante dans la baisse des consommations énergétiques.

  • La RE2020 (Réglementation Environnementale 2020), désormais norme de référence, qui introduit une approche environnementale globale et progressive.

  • Le BEPOS, qui incarne l’objectif de bâtiments sobres et producteurs d’énergie.

  • Les labels HPE et THPE, qui valorisent une performance énergétique renforcée.

  • Les labels HQE et THQE, qui traduisent une démarche environnementale globale et qualitative.


Le label BBC, un ancien de l'immobilier neuf durable

Le label BBC, pour Bâtiment Basse Consommation, a longtemps constitué une référence incontournable de la construction performante. Initialement développé dans les années 2000 et intégré progressivement à la réglementation, il visait à limiter fortement les consommations énergétiques des bâtiments neufs, bien au-delà des standards de l’époque.

Un logement labellisé BBC se caractérise par une consommation maximale d’environ 50 kWh d’énergie primaire par m² et par an, modulée et modulable selon la zone géographique et l’altitude. Cette exigence représentait une réduction d’environ 50 % par rapport à la réglementation thermique précédente (RT2005).

Pour atteindre ce niveau de performance, les bâtiments BBC reposent sur plusieurs leviers : une isolation thermique renforcée, une étanchéité à l’air maîtrisée, des systèmes de chauffage et de production d’eau chaude performants, ainsi qu’une conception bioclimatique favorisant les apports solaires naturels. Le recours aux énergies renouvelables y est également fréquent.

Même s’il n’est plus délivré en tant que label autonome pour les constructions neuves actuelles, le BBC a servi de socle aux réglementations suivantes. Pour les occupants, il a longtemps garanti des charges énergétiques réduites, un confort thermique élevé et une meilleure valorisation du bien immobilier.


La RT 2012, une réglementation ambitieuse

Entrée en vigueur le 1er janvier 2013, la Réglementation Thermique 2012 a marqué un tournant majeur pour l’immobilier neuf en France. Elle imposait à l’ensemble des logements neufs, individuels comme collectifs, une consommation maximale moyenne de 50 kWh d’énergie primaire par m² et par an, soit environ trois fois moins que la RT2005.

La RT2012 ne se limitait pas à la seule consommation énergétique. Elle introduisait également des exigences fortes en matière de conception bioclimatique, avec l’obligation d’optimiser l’orientation du bâtiment, les apports solaires et la protection contre les surchauffes estivales. Le confort d’été devenait ainsi un critère à part entière, même s’il restait encore partiellement perfectible.

Cette réglementation a profondément transformé les pratiques de construction et préparé le terrain à une approche plus globale de la performance environnementale, qui sera pleinement intégrée avec la RE2020.


Quelles sont les normes de construction neuve en vigueur ? La RE2020, Réglementation Environnementale 2020 et ses seuils pour le bâtiment neuf

La Réglementation Environnementale 2020 (RE2020) constitue aujourd’hui le cadre réglementaire de référence pour toute construction neuve en France. Entrée en application progressive à partir de 2022, elle marque une rupture avec les anciennes normes et réglementations thermiques en adoptant une approche globale, environnementale et prospective du bâtiment.

Contrairement à la RT2012, Réglementation Thermique 2012, centrée essentiellement sur la consommation d’énergie en phase d’exploitation, la RE2020 analyse l’ensemble du cycle de vie du bâtiment (ACV) : fabrication des matériaux, construction, usage, entretien et fin de vie. L’objectif est clair : réduire durablement l’empreinte carbone du secteur du bâtiment, tout en garantissant des logements sobres, confortables et adaptés au réchauffement climatique.

La RE2020 repose sur trois piliers structurants :

  • La performance énergétique.

  • La réduction des émissions de carbone.

  • Le confort d’été, devenu un enjeu central face à la multiplication des épisodes de canicule.


Pour aller plus loin : Immobilier neuf : l'ACV, une carte d'identité vertueuse des bâtiments


Des seuils progressifs pour accompagner la transition

La RE2020 n’impose pas un niveau figé. Elle prévoit au contraire une montée en exigences progressive, avec plusieurs seuils réglementaires successifs pour permettre à la filière de s’adapter techniquement et économiquement.


Le Seuil RE2020 – 2022 (entrée en vigueur)

Depuis 2022, les logements neufs doivent :

  • Afficher une consommation énergétique globale très fortement réduite, avec des besoins de chauffage généralement inférieurs à 12 kWh/m²/an.

  • Privilégier des systèmes de chauffage faiblement carbonés (pompes à chaleur, réseaux de chaleur, biomasse...), en lieu et place du chauffage au gaz.

  • Respecter un premier plafond d’émissions de CO₂ sur l’ensemble du cycle de vie du bâtiment (indicateur carbone Ic construction).

Le seuil RE 2020 – 2025

Depuis le 1er janvier 2025, les exigences se sont renforcées avec :

  • Un abaissement du plafond carbone autorisé pour les matériaux et les équipements.

  • Une incitation plus forte à l’utilisation de matériaux biosourcés ou à faible impact environnemental (comme le bois, le béton bas carbone, les isolants naturels...)

  • Une généralisation de solutions de construction plus vertueuses, dans le logement collectif notamment.


Le seuil RE 2020 – 2028

À l’horizon 2028, la réglementation prévoit :

  • Une nouvelle baisse significative des seuils d’émissions carbone.

  • Une optimisation encore plus poussée de la conception architecturale et des systèmes énergétiques.

  • Un recours quasi systématique aux énergies renouvelables intégrées au bâti.


Le seuil RE 2020 – 2031

Le dernier palier, prévu pour 2031, vise une ambition maximale :

  • Des bâtiments très bas carbone, proches de la neutralité sur leur cycle de vie.

  • Une généralisation des logements à très faible besoin énergétique, s’inscrivant pleinement dans la logique du bâtiment à énergie positive.

  • Une anticipation complète des conditions climatiques futures, en matière de confort d’été sans recours excessif à la climatisation notamment.


Un confort d’été désormais (très) encadré

Grande nouveauté de la RE2020 : le confort d’été devient une exigence réglementaire mesurée, grâce à un indicateur spécifique évaluant les risques de surchauffe. Les logements doivent désormais être conçus pour rester habitables et agréables lors des fortes chaleurs, en étudiant précisément :

  • L’orientation du bâtiment.

  • La protection solaire.

  • La ventilation naturelle.

  • L’inertie thermique.


Une réglementation tournée vers l’habitat de demain

Avec la RE2020 et ses seuils progressifs, la construction neuve entre dans une nouvelle ère. Les logements neufs sont désormais pensés comme des espaces durables, économes, résilients et confortables, capables de répondre aux enjeux climatiques, économiques et sociaux des prochaines décennies.

Pour l’acquéreur comme pour l’investisseur, ces seuils constituent une garantie forte de qualité, de maîtrise des charges et de valorisation patrimoniale à long terme.


Les différents labels de performances énergétiques

En complément des normes réglementaires obligatoires, certains labels de performance énergétique peuvent être volontairement visés par les promoteurs immobiliers et les professionnels de la construction pour aller plus loin dans la qualité environnementale des bâtiments :

  • Le label HPE (Haute Performance Énergétique) qui distingue les bâtiments dont la consommation énergétique est inférieure d’au moins 10 % aux exigences réglementaires.

  • Le label THPE (Très Haute Performance Énergétique) qui correspond à une réduction d’au moins 20 % par rapport aux seuils réglementaires.

  • Le label HQE (Haute Qualité Environnementale) qui repose sur une approche globale intégrant la performance énergétique, la qualité de l’air, la gestion de l’eau, le confort acoustique et l’impact environnemental global du bâtiment.

  • Le label THQE (Très Haute Qualité Environnementale) qui va encore plus loin dans ces exigences et valorise les projets immobiliers neufs exemplaires sur le plan environnemental.


Bon à savoir
: ces labels constituent un gage de qualité supplémentaire pour les acquéreurs, même s’ils ne sont pas obligatoires.


Les bâtiments BEPOS, l'action après le constat

Le secteur du bâtiment représente une part significative des émissions de gaz à effet de serre et de la consommation énergétique en France. Face à ce constat, le concept de bâtiment à énergie positive (BEPOS) s’est progressivement imposé comme un objectif de long terme.

Un bâtiment BEPOS est conçu pour produire, sur une année, davantage d’énergie qu’il n’en consomme pour son fonctionnement. Cette performance repose sur une combinaison de sobriété énergétique, d’équipements très performants et de production d’énergie renouvelable, notamment solaire.

Initialement expérimentés dans les bâtiments publics, les principes du BEPOS sont aujourd’hui largement intégrés dans la RE2020. Leur mise en œuvre implique une collaboration étroite entre architectes, bureaux d’études, industriels, exploitants et occupants. Le comportement des habitants joue également un rôle clé dans l’atteinte de ces performances.


Les nouvelles normes et labels existants de l'immobilier neuf pour plus d'accessibilité - Zoom sur la norme PMR, Personne à Mobilité Réduite

850 000 personnes sont dites à mobilité réduite ou inexistante en France. Imaginez évoluer dans un logement inadapté, alors même que vous êtes en fauteuil ou que vous vous déplacez avec difficulté. Et pourtant, c'est en 2007 seulement que cette difficulté a été prise en compte par le cadre juridique de l'immobilier neuf.

On parle alors de norme PMR ou Personnes à Mobilité Réduite afin de rendre les programmes immobiliers neufs accessibles à tous. Les aménagements et les équipements ont ainsi obligation de respecter de strictes normes dans le cadre d'une résidence collective ou d'un logement individuel.

La norme PMR (Personnes à Mobilité Réduite) est aujourd’hui un élément structurant de l’immobilier neuf. Elle vise à garantir qu’un logement puisse être accessible, utilisable et adaptable à toutes les situations de vie, qu’il s’agisse d’un handicap permanent, temporaire, du vieillissement ou d’une perte ponctuelle de mobilité.

L’accessibilité n’est donc ni marginale ni optionnelle : elle est une obligation réglementaire, inscrite dans le Code de la construction et de l’habitation, et intégrée dès la conception des bâtiments neufs.

Ce que signifie concrètement l’accessibilité d’un logement neuf

Un logement accessible doit permettre :

  • D’entrer dans le bâtiment et dans le logement sans obstacle (ressauts limités, seuils adaptés, cheminements continus...)

  • De circuler librement dans les parties communes et privatives, y compris en fauteuil roulant. 

  • D’utiliser les équipements essentiels du logement en toute autonomie (portes, sanitaires, interrupteurs, rangements, dispositifs de sécurité pour les occupants...)

  • De se repérer et de se déplacer facilement, y compris pour les personnes malvoyantes ou malentendantes.


Cette approche globale ne concerne pas uniquement les personnes en situation de handicap moteur, mais aussi :

  • Les personnes âgées.

  • Les personnes atteintes de handicaps sensoriels.

  • Les personnes temporairement diminuées par un accident ou une maladie par exemple.

  • Plus largement, tous les occupants confrontés à une évolution de leur mobilité au cours de la vie.


Les bâtiments et logements concernés par la norme PMR

Les obligations d’accessibilité s’appliquent à plusieurs catégories de biens immobiliers neufs :

  • Les immeubles d’habitation collective, pour l’ensemble des parties communes et les logements.

  • Les résidences de services (étudiantes, seniors...), avec des quotas de logements accessibles ou adaptables définis par la réglementation.

  • Les maisons individuelles, dès lors qu’elles sont destinées à la vente ou à la location après achèvement.


Les éléments soumis aux exigences d’accessibilité

Dans un programme immobilier neuf, la norme PMR encadre de nombreux aspects du bâti.

Dans les parties communes, elle concerne notamment :

  • Les places de stationnement adaptées.
  • Les cheminements extérieurs et intérieurs.
  • Les halls d’entrée.
  • Les portes et circulations.
  • Les locaux annexes (caves, locaux poubelles).
  • Les boîtes aux lettres.
  • Les éclairages et équipements de sécurité.


À l’intérieur des logements, les exigences portent notamment sur :

  • La largeur des portes et des passages.
  • Les espaces de rotation et de manœuvre.
  • L’accessibilité des salles d’eau et sanitaires.
  • La possibilité d’accès aux balcons, terrasses ou loggias.
  • La continuité des circulations entre les différentes pièces.


Bon à savoir
: les immeubles d’habitation collective de plus de trois étages doivent par ailleurs obligatoirement être équipés d’un ascenseur, dimensionné pour un usage accessible PMR.


Les évolutions apportées par la loi Élan

La loi Élan a introduit une évolution majeure de la norme PMR avec la notion de logements évolutifs. Désormais :

  • Une partie des logements doit être immédiatement accessible.

  • Les autres doivent pouvoir être adaptés facilement, sans travaux structurels lourds, si le besoin apparaît au cours de la vie de l’occupant.


Cette évolution vise à concilier accessibilité universelle, qualité d’usage et maîtrise des coûts, tout en facilitant les adaptations futures au sein des copropriétés.


Pourquoi la norme PMR est un véritable atout dans l’immobilier neuf ?

Au-delà de l’obligation réglementaire, la norme PMR représente :

  • Un meilleur confort au quotidien, grâce à des espaces plus fonctionnels.

  • Une anticipation du vieillissement et des aléas de la vie.

  • Une meilleure valeur patrimoniale, les logements accessibles étant plus recherchés à long terme.

  • Une cohérence totale avec la philosophie de l’immobilier neuf : durable, inclusif et pensé pour durer.


Norme PMR, Personne à Mobilité Réduite : quels quotas dans l’immobilier neuf ?


Depuis la loi Élan, les règles d’accessibilité dans l’immobilier neuf collectif reposent sur un principe de quota :

  • Au minimum 20 % des logements doivent être immédiatement accessibles aux personnes à mobilité réduite, sans travaux ni aménagements supplémentaires.

  • Les 80 % restants doivent être conçus comme des logements évolutifs, c’est-à-dire facilement adaptables en cas de besoin, sans intervention lourde sur la structure du bâtiment.

  • Les parties communes, quant à elles, restent accessibles à 100 %, sans notion de quota.

Les normes et labels de l’immobilier neuf et de la construction en vigueur ne sont pas de simples obligations techniques : ils garantissent des logements plus performants, plus confortables, plus durables et mieux adaptés aux enjeux de demain. Pour habiter comme pour investir, ils constituent aujourd’hui un véritable gage de qualité, de maîtrise des charges et de valorisation patrimoniale.


Chez Médicis Immobilier Neuf, chaque programme immobilier neuf est sélectionné pour sa conformité aux normes les plus exigeantes et pour la qualité de son cadre de vie. Nos experts vous accompagnent pour choisir un logement neuf en parfaite adéquation avec vos objectifs, partout en France. Parlez de votre projet avec un conseiller Médicis Immobilier Neuf.

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