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Smart City : IP’AIR traque les particules fines dans le métro

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Dans la Smart City, réduire la pollution est un enjeu environnemental majeur et incontournable. Objectifs à l'appui, l'Ile-de-France lançait en 2016 le vaste plan "Changer d'air" suivi en 2018 de l'appel à projet "Innovons pour l'air de nos stations". Avec une enveloppe d'un million d'euros, le programme IP'AIR est désormais en charge de mettre en place un système capable de traquer et capter les particules fines dans le métro. Zoom sur une expérimentation majeure à Paris et dans les villes voisines.

La lutte contre les particules fines dans la Smart City


En lançant "Innovons pour l'air de nos stations", la région Ile-de-France affiche clairement le chemin emprunté, celui de la prise de conscience environnementale. Avec ce dernier et accompagnée de la RATP, de la SNCF, de l'IDFM et de AirParif, elle apporte son soutien financier aux entreprises qui s'engagent dans la lutte contre la pollution et contre l'émission de particules fines. C'est ainsi qu'a été désigné IP'AIR, mené par SUEZ. L'objectif ? Capter les particules fines enfermées dans les espaces souterrains. Un programme déjà en phase de test puisqu'il a été installé sur la ligne 2 du métro, à la station Alexandre Dumas.


Cette installation suit la lignée déjà engagée dans la capitale, par la RATP notamment. En effet, l'entité encourage depuis plusieurs années les chauffeurs de métro à privilégier le freinage électrique qui est à ce jour beaucoup moins polluant. Un vaste plan sur 4 ans, de 2016 à 2020, a également été lancé pour diminuer le niveau de pollution dans les stations souterraines. Une enveloppe de 56 millions d'euros lui a même été dédiée. « L’amélioration de la qualité de l’air dans les transports en commun est un enjeu important » affirme Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, à l'occasion de l’inauguration du projet IP’AIR.

Comment s'organise la lutte contre les particules fines dans la Smart City parisienne ?


Le principe d'IP'AIR est de filtrer les particules fines via un procédé de filtration électrostatique. Lorsque les conducteurs de métro freinent pour ralentir ou arrêter les rames, des particules fines sont émises. L'idée est donc d'injecter un courant électrique dans ces particules fines qui sont ensuite captées à la manière d'un aimant sur des plaques correctrices.


Un procédé qui devrait permettre d'emprisonner une très grande quantité de particules fines pour qu'elles ne se promènent plus dans les airs souterrains. En prime, Suez et la RATP l'affirment, la consommation électrique appelée par ce système est faible.


Pour l'heure, IP'AIR a été mis en place pour 6 mois sur la ligne 2 du métro. Une expérimentation qui permettra de dire si oui ou non le procédé est efficace. S'il l'est, il pourrait être installé beaucoup plus largement, en Ile-de-France dans un premier temps mais également dans les grandes villes du monde entier.


Dans un second temps, Suez devrait plancher sur des manières de valoriser les stocks récoltés.


Avez-vous constaté un changement à la station Alexandre Dumas ?

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