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La Smart City s'offre un geodata scientist

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Il est des métiers qui émergent face à la demande et aux besoins. C’est le cas du geodata scientist qui prend progressivement sa place dans la Smart City. Zoom sur cette nouvelle profession et ses enjeux mais également sur les possibilités offertes par la géoinformation dans la ville intelligente.

Le geodata scientist, acteur incontournable de la Smart City genevoise

Depuis quelques années, la ville de Genève voit s’accélérer son développement territorial et urbain. Le récent réseau LEMAN Express est partie prenante de cette transformation.


En parallèle, comme dans nombre d’autres grandes villes européennes et mondiales, Genève s’approprie la numérisation et ses avantages pour sa structuration. Les nouvelles technologies font leur chemin dans la Smart City amenant avec elles des opportunités sans cesse renouvelées, à peine ternies par les interrogations qui en découlent.


Parmi les évolutions dans la ville, un groupe de travail et de réflexion chargé d’apporter des éléments précis sur une vision stratégique de la géoinfomation, aidante pour atteindre deux objectifs : transformer efficacement le territoire urbain et développer le numérique. Ce groupe de travail a été créé il y a quelques temps, avant même la mise en service du LEMAN Express par la comité directeur du SITG (Système d’Information du Territoire à Genève). Il est composé des membres de ce même comité directeur et d’acteurs experts externes.


Ce groupe est en charge d’étude, d’analyse et d’apport de données et non de la réalisation d’un plan directeur. Mais les éléments fournis pourront servir ce dessein dans un futur proche.

Le geodata scientist accompagne la transformation vers un nouveau monde

C’est le monde entier qui est influencé par le big data et l’interactivité. Avez-vous remarqué à quel point l’open data, le big data, l’économie participative et collaborative sont des termes qui reviennent souvent dans notre vocabulaire depuis quelques temps ? Une nouveau monde, un nouveau mode d’habiter la Smart City qui donne une place majeure aux particuliers, citoyens de la ville de demain.


Les citadins sont en pleine conversion vers l’action numérique. Ils sont aujourd’hui des contributeurs de leur espace. Et grâce à l’open data, à savoir l’ouverture des données des administrations, ces mêmes citoyens se retrouvent assimilés à des sources d’informations, véritables producteurs des données dont les comportements sont analysés. Cette même analyse permet à la Smart City d’adapter son développement, ses services aux besoins de celles et ceux qui évoluent sur le territoire.


Et ce sont ces mêmes citadins qui évoluent sur leurs territoires, les traversant allégrement chaque jour et enrichissant les bases de données de leurs comportements numériques. Des informations géo-sociétales viennent en renfort, amenant la nécessité de nouveaux outils d’analyse et d’une science urbaine décryptée par les geodata scientists aussi appelés data scientists. Vous l’avez compris, un nouveau métier est né pour progresser encore davantage dans les objectifs de la Smart City.

Une vision stratégique de la Smart City

Face à ces évolutions, la ville intelligente utilise quatre leviers majeurs :

  • Les smart geodata pour aller plus loin que la classique collecte de données. Un bon moyen d’adapter les solutions et services aux spécificités des territoires.
  • La transition numérique accompagnée de la géoinformation pour mettre en place une plateforme dite de sur-traitance. Cette dernière a pour but de traiter les données géographiques et d’en restituer une analyse objectivant les besoins des citoyens et les évolutions nécessaires en réponse à ces derniers. La transition numérique fait également appel au déploiement de l’internet des objets IoT et à la maîtrise des blockchains.
  • Une gouvernance allant dans le sens du changement et de l’adaptation perpétuelle appuyée notamment sur la gouvernance de la smart geodata, du think tank continu, des démarches pédagogiques et informationnelles ou encore de l’expérimentation socio-technologiques.
  • Les smart geodata peuvent également prendre un rôle de tiers garants selon le SITG. Ils peuvent ainsi apporter une valeur objective en termes d’économie, de société et d’écologie.

Qu’est-ce qu’un geodata scientist ?

Pour schématiser ce métier d’un nouveau genre, l’on pourrait dire que le geodata scientist est un mathématicien qui affectionne la géographie. Ce métier a été créé suite à l’importance du big data, de l’open data et de l’open source dans la ville intelligente.


Le geodata scientist est ainsi celui qui orchestre les données de transports. Car sans analyse, les données collectées lors des déplacements en ville sont tout simplement inutiles. Pour Jean-Marc Favaro cofondateur de la start-up Fluctuo et geodata scientist « Les données de mobilités sont statiques : nous n'avons que la latitude, la longitude, le niveau de batterie, et l'horaire auquel nous avons repéré un véhicule. Mon job consiste à construire des algorithmes qui analysent chaque jour ces millions de points de données pour reconstituer le nombre de trajets effectués, connaître leurs trajectoires et compter le nombre d'appareils disponibles. »


Véritables « couteau suisse » comme se définit lui-même Jean-Marc Favaro, le geodata scientist est amené à prendre de plus en plus de place dans la Smart City ces prochaines années. Une nouvelle possibilité de carrière ?

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