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Ville intelligente : quand la data sécurise les citoyens

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La data est au cœur de la ville intelligente, appuyée par les nouvelles technologies qui permettent de mener de constantes démarches d’amélioration. Collecter les données est un enjeu majeur pour les acteurs de la Smart City. Amélioration écologique, amélioration économique, amélioration sociale mais également amélioration du cadre de vie des citoyens. La sécurité occupe un rôle majeure dans ce dernier avec, notamment, l’installation de système de surveillance dans la ville intelligente. Explications.

Les données enregistrées dans la ville intelligente


En s’équipant de caméras de vidéosurveillance, la volonté première de la ville intelligente est de sécuriser davantage ses citoyens. Ces petits équipements ont en effet capacité à dissuader les actes de vandalisme, les agressions, la petit délinquance…


Et lorsque les systèmes de sécurité sont couplés avec l’intelligence artificielle, la collecte des données prend une toute autre dimension. La possibilité est désormais donnée de comprendre et d’analyser la situation en temps réel. Les algorithmes permettent ainsi de tirer la sonnette d’alarme si besoin, de procéder à des recommandations, de proposer un plan d’action immédiat et à plus long terme (pour mettre fin à une situation de vandalisme récurrente par exemple).

Quand les passives caméras de la ville intelligente deviennent actives


Si certaines villes intelligentes s’équipent aujourd’hui de A à Z d’un système de surveillance dernière génération, d’autres Smart Cities ont un réseau déjà installé qu’elles ne souhaitent pas changer. Pour l’heure, leurs caméras sont dites passives en enregistrant des données qui sont finalement peu exploitées. Mais en leur additionnant une configuration sur fond d’intelligence artificielle, la dimension est autre. Le réseau de surveillance devient ainsi pro-actif. Il est capable de produire lui-même ses propres statistiques pour gérer, encadrer, sécuriser les différents flux inhérents à l’espace urbain, que cela soit sur les voies publiques, dans les centres commerciaux ou dans les espaces de stationnement.


Les systèmes les plus pointus sont aujourd’hui en mesure de reconnaître les modes de transports, de la trottinette au scooter en passant par le bus et la marche à pied. A quoi sert cette collecte de données ? A les recenser, les compter en temps réel, analyser leurs usages et définir leur itinéraire. De précieuses données qui peuvent ensuite déboucher sur la création de voies publiques adaptées aux besoins ou sur la régulation du trafic par exemple.


Pratique également, ces nouveaux outils ont la capacité de compter en toute autonomie les places de parking occupées et disponibles. Des informations diffusées en amont aux automobilistes qui le désirent pour éviter l’engorgement urbain.

Les données, un point fort de la sécurité dans la ville intelligente


Un algorithme qui analyse une image est également en capacité d’analyser et de détecter des comportements anormaux. Un point fort qui permet de sécuriser la ville et de mettre fin aux usages défaillants des infrastructures urbaines, à une mauvaise utilisation des voies publiques ou de mener des actions préventives en cas de bagages abandonnés dans un espace public par exemple.


Les algorithmes se développent à vitesse grand V pour servir la ville intelligente. Ils sont adaptables aux contraintes des territoires et de leurs acteurs, pour mieux s’associer à leur réalité, à leurs équipements, à leurs besoins…


Que pensez-vous de cette collecte permanente des données ? Sécurisation ou intrusion ?

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