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Immobilier à Paris : 2 000 logements sociaux supplémentaires dans la capitale

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Le 17 juin dernier a été signé un « accord global » entre Manuel Valls et Anne Hidalgo. Il porte sur la construction de logements sociaux sur des dizaines de sites fonciers publics. Voilà plus d’un an que les négociations étaient entamées entre le premier ministre et la maire de Paris.

Des logements sociaux sur des sites prestigieux de la capitale


Parmi les sites négociés par la maire de Paris, l’on retrouve l’ex-siège de l’Etat-major de l’armée de terre. Situé dans le 7ème arrondissement parisien, sur le boulevard Saint-Germain, il est aujourd’hui quasiment désert. Les services de la Défense nationale ont en effet déménagés dans le 15ème arrondissement.
Anne Hidalgo a réussi à convaincre l’État de lui vendre la moitié de la superficie du site. Elle compte réaliser sur ce terrain des équipements sportifs, une crèche ainsi que 400 logements sociaux.

Application de la loi sur la mobilisation du foncier public


« L’Etat sort d’une logique strictement financière pour un montant et un volume sans précédent », se félicite Mme Cosse, ministre (EELV) du logement. « L’accord est une mise en œuvre de la loi sur la mobilisation du foncier public portée par Cécile Duflot en 2013 qui prévoit une décote pouvant aller jusqu’à 30 % du prix de vente pour des terrains destinés à des logements sociaux », affirme la ministre du Logement.

Un accord gagnant-gagnant


Cet accord convient aujourd’hui aux deux partis. La mairie de Paris pourra en effet édifier des logements sociaux, bénéficiant d’un foncier au meilleur prix. Quant à l’État, l’argent l’aidera à combler les dettes des finances publiques.

Le préfet de la région Ile-de-France, Jean-François Carenco a lui aussi trouvé un avantage majeur dans la signature de cet accord. Alors qu’il était en charge des discussions depuis avril 2016, il a finalement obtenu que le futur PLU (Plan Local d’Urbanisme) de Paris ne s’oppose à aucun des projets de l’État sur et dans les bâtiments dont il est propriétaire. L’État pourra donc décider, même après la révision du PLU de juillet, de vendre ou de faire des travaux selon ses désirs.


Au total, ce sont une douzaine de sites qui ne seront pas « grevés d’un emplacement réservé pour le logement », notamment social. Finalement, « cet accord, c’est un peu pétrole contre nourriture » affirme un conseiller ministériel. L’État assure en effet ses arrières en se donnant la possibilité de compenser la décote accordée à la ville en vendant d’autres sites ou bâtiments à des promoteurs privés. Des transactions évidemment plus lucratives.

2 000 nouveaux logements sociaux à Paris


Cet accord signé, la mairie de Paris souhaite désormais construire 2 000 logements sociaux. Ceux-ci prendront place sur l’îlot Saint-Germain (7ème), au siège de l’institut Mines-Télécom (13ème), sur trois autres sites du 13ème arrondissement dont celui de la préfecture de police et, peut-être, sur une partie du site de l’ancienne école Agro-Paris Tech (5ème).

On notera également que Sciences Po Paris va devenir propriétaire des 14 000m² de l’Hôtel de l’artillerie situé place Saint-Thomas d’Aquin (7ème). L’idée est d’édifier un vaste campus urbain sur le modèle de la New York University ou de la London School of Economics. Le nouveau campus réunira à la fois un pôle d’enseignement, de recherche mais aussi des logements et de nombreux équipements pour la vie étudiante. Après cette acquisition de 93 millions d’euros, Sciences Po Paris ne conservera que six sites parisiens et se délestera de ses dix-sept sites actuellement en location.

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