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Une peinture solaire pour produire de l’électricité

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C’est une petite révolution dans le monde de la déco intérieure et de l’éco-habitat. Des chercheurs australiens travaillent sur une peinture solaire, une peinture capable de produire de l’électricité. Après les panneaux photovoltaïques, voici venue l’heure de la peinture photovoltaïque. Technique et fonctionnement.

Le processus de la peinture solaire

Comment fonctionne la peinture solaire ? Dans les faits, très simplement. Il suffit de peindre les murs d’une habitation pour qu’ils deviennent sources d’énergie, qu’ils parviennent à générer de l’électricité.

Mais avant d’en arriver à badigeonner les murs, un long travail de recherche a été et est encore nécessaire. Plusieurs chercheurs planchent sur le projet depuis quelques années et ce, dans le monde entier. Leurs travaux reposent principalement sur les nanotechnologies.

La dernière équipe qui s’est illustrée dans le domaine est celle de l’université de Melbourne. Le matériau proposé est fabriqué à base de sulfate de molybdène synthétique, un composé qui peut servir de semi-conducteur, absorbant les rayons du soleil et l’humidité de l’air ambiant. La peinture se présente comme de l’encre conditionnée en aérosol à vaporiser sur un film fin. Elle produit ensuite de l’électricité redistribuée pour faire fonctionner les appareils électriques du foyer par exemple.

Les chercheurs vont encore plus loin en affirmant que dans peu de temps, cette peinture 100% éco-habitat pourrait recouvrir les murs mais également toutes les surfaces à transformer en productrices d’électricité. Ainsi, la peinture solaire pourrait même être appliquée sur une clôture, une action simple pour l’électrifier. Allons plus loin : un lampadaire pourrait s’allumer tout seul, une voiture électrique se recharger de la même façon sans même avoir besoin d’être branchée, idem pour un téléphone portable… Une innovation qui sur papier fait rêver.

Où en est la peinture solaire ?

Si les travaux avancent à grand pas, les scientifiques en sont encore à la phase de recherche. Pour pouvoir utiliser la peinture photovoltaïque, il faudra attendre quelques années et sa commercialisation au grand public.

Le problème aujourd’hui ? Annoncer un rendement énergétique assuré et fiable. C’est un peu le nerf de la guerre de l’énergie solaire qui peine à afficher des chiffres stables. Malgré quelques incertitudes, nous pourrions imaginer une peinture solaire peu onéreuse aux côtés de panneaux photovoltaïques pour parvenir encore plus facilement à une autoconsommation pour les ménages.

Alors que la France enregistre chaque année plus d’heures d’ensoleillement à son actif, la solution semble aller dans le bon sens et pouvoir séduire de nombreux clients, particuliers comme professionnels.

Après sa phase de développement, la peinture photovoltaïque sera vraisemblablement utilisée de deux manières à savoir une peinture ressemblant à de l’encre badigeonnée sur un film mince et très souple pour couvrir des objets du quotidien (comme un téléphone portable) et une peinture plus classique à appliquer sur les murs ou le toit d’un bâtiment.

La peinture solaire semble promise à un avenir radieux. Aujourd’hui, plus de 2 milliards d’habitants dans le monde sont privés d’accès à l’énergie. Un tel matériau pourrait donc résoudre en partie cette problématique. Nombreux sont actuellement les États qui se penchent sur le développement de la peinture photovoltaïque à commencer par l’Australie, la Grande-Bretagne, la Chine, le Canada et l’Arabie Saoudite. L’objectif est de la rendre accessible au grand public le plus rapidement possible.

Le cool roofing pour faire baisser le baromètre

Depuis quelques années d’autres techniques axées éco-habitat font régulièrement la UNE de l’actualité immobilière. C’est le cas des peintures blanches capables de diminuer la température ambiante lorsque les périodes de canicule s’installent. La technique la plus connue nous vient tout droit des États-Unis. Le cool roofing affiche de belles performances à son actif quand il s’agit de réduire la facture de climatisation en intérieur. Basée à Nantes, la start-up Enercool propose une peinture de toit qui permet d’abaisser la température intérieure de 6°C en cas de fortes chaleurs. Le gain estimé à températures égales en comparaison d’une utilisation de la climatisation est de 40%. Considérable !

Comment fonctionne cette peinture blanche révolutionnaire ? Grâce à des pigments spéciaux qui la transforment en peinture réflective. Le matériau est capable de réfléchir les rayons du soleil, infrarouges compris, à plus de 80%. Cette technologie était premièrement utilisée par la NASA pour mettre ses propulseurs à l’abri des rayons du soleil.

Au regard d’un coût beaucoup moins élevé que celui demandé par une isolation thermique classique, environ 20€/m², la peinture réflective séduit les particuliers comme les professionnels, à commencer par les différentes entités de la métropole de Nantes. Ce couvrant a également été appliqué sur plusieurs toits d’immeubles d’habitations dans la capitale.

En hiver, misez sur les peintures intérieures dernière génération. La peinture Tempolis mise au point par la PME de Trégueux dans les Côtes d’Armor, stocke la chaleur en journée et la restitue le soir, quand les températures baissent. La peinture est composée d’un matériau à changement de phase. Dès lors que la température atteint les 23°C dans la pièce, la chaleur est stockée et emprisonnée. Une fois qu’elle redescend, le soir le plus souvent, la chaleur est libérée et vient réchauffer la pièce. Selon l’entreprise, l’économie annuelle serait comprise entre 10 et 15% sur la facture électrique.

Bon à savoir : lors des périodes de canicule, la chaleur n’est pas restituée. Les températures ne baissent pas suffisamment pour que le matériau la libère.

Le chauffage solaire, une autre utilisation de l’énergie solaire

Face à l’augmentation des prix des énergies, les énergies renouvelables font recette. Elles sont plébiscitées pour les promesses tenues d’économies à la clé. La peinture solaire en est un exemple innovant d’utilisation, le chauffage solaire en est un autre.

Dans les grandes lignes, il existe trois systèmes de chauffage solaires différents avec tous le même principe de base. Des capteurs ou des panneaux photovoltaïques sont placés dans le toit d’une habitation ou dans le jardin. Ils contiennent de l’eau qui se réchauffe avec le soleil et se diffuse ensuite dans l’habitat. Ensuite :

Le plancher chauffant solaire permet à l’eau réchauffée de circuler directement dans le sol. Il se présente comme une option de choix dans les constructions neuves ou dans les rénovations importantes.

Le ballon solaire intégré au chauffage central existant. Très facile à installer, ce système permet de préchauffer l’eau avant qu’elle ne soit transmise à la chaudière principale qui termine le travail. Inutile de changer la chaudière et/ou les radiateurs pour cet équipement.

Le ballon d’eau chaude unique affiche un grand volume d’eau chauffé par des capteurs solaires. En cas de soleil insuffisant, une résistance électrique ou une chaudière indépendante prend le relais.

Bon à savoir : l’idéal est de coupler deux systèmes de chauffage pour évoluer dans un habitat confortable. Le chauffage solaire peut être complété par une chaudière au gaz, une pompe à chaleur, une chaudière électrique ou par des radiateurs électriques indépendants et/ou des poêles. On parle ainsi de bi-énergie.

Comment avez-vous prévu de vous chauffer cet hiver ? Avez-vous misé sur un programme immobilier neuf en France parfaitement isolé et équipé des dernières innovations en matière de chauffage pour réduire vos factures énergétiques ?

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