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Tout ce qu'il faut savoir sur l'immobilier post Covid

Mis à jour le 0 Marché de l'immobilier
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Tout au long du confinement, les langues sont allées bon train : le marché va s'effondrer, l'immobilier sera considéré comme une valeur refuge, les prix vont baisser, les prix vont augmenter… Bref, personne n'était vraiment d'accord. Quelques semaines après le déconfinement et en cette période post Covid (même si la crise n'est pas tout à fait passée), on vous propose de découvrir les éléments clés du marché immobilier, ceux qui sont vérifiables et vérifiés et qui ont relégué les suppositions au rang de "on dit"

Les prix de l'immobilier n'ont pas souffert de la crise du Covid

Alors que l'on a beaucoup entendu que les prix de l'immobilier allaient "dévisser" après le déconfinement, le marché immobilier donne tort à cette tendance annoncée. Selon le dernier baromètre LPI-SeLoger, le m² moyen en France se négociait à 3 601€ en juin 2020 contre 3 414€/m² en janvier dernier. La conséquente baisse n'est donc pas d'actualité. Crise du Covid ou non, les tarifs de la pierre continuent leur progression.


Bien évidemment, vous trouverez toujours des exceptions, notamment dans les zones qui souffrent d'un manque d'intérêt des acheteurs et des investisseurs. Dans ces cas précis, la crise sanitaire n'a fait que renforcer la tendance. Ces villes dans lesquelles les prix de l'immobilier diminuent représentent seulement 5% des villes de plus de 100 000 habitants selon le baromètre LPI-SeLoger.


Le marché immobilier étant un marché financier soumis à ces spéculations et retournements de situation, les tendances peuvent changer en quelques mois. Mais à l'heure actuelle, les prix continuent à progresser sous l'impulsion des acheteurs et des investisseurs bien présents.


Bon à savoir : c'est à Pessac avec +14,9% de hausse sur un an et à Grasse avec +13,8% de hausse sur un an que les prix de l'immobilier ont le plus progressé.

Peu de négociations post Covid

En zones tendues comme en zones détendues, les négociations sont rares et peu significatives sur le marché immobilier. La marge de négociation était de 3,8% du prix de vente initiale en janvier 2020 contre 3,7% en juin dernier. Les négociations sont le plus souvent observées sur des biens dont le prix de vente premier est trop élevé.

La crise du Covid a impacté les signatures de compromis de vente

C'est certainement l'un des chiffres les plus révélateurs de cette crise sanitaire : le volume de transaction a chuté de 62,1% entre fin mars et fin mai 2020. Un pourcentage colossal lorsque l'on sait que le volume de transactions était auparavant en hausse de +6% chaque trimestre. Cependant, le déconfinement a entraîné un retour en masse des acheteurs et des investisseurs. Un fort rebond des signatures de compromis de vente est ainsi à prévoir ces prochaines semaines.

Les acquéreurs sont de retour malgré le spectre du Covid

C'est donc un fait, les acheteurs et les investisseurs veulent se positionner sur le marché immobilier. Les professionnels de l'immobilier parlent d'un retour massif des particuliers en agence, sur les vitrines internet, sur les catalogues de programmes immobiliers neufs… S'ils ont mis leurs recherches en pause pendant le confinement, les projets sont plus que jamais d'actualité.

Le confinement a joué sur les envies de propriété des acquéreurs

Le confinement semble avoir fait réfléchir les particuliers. Il a même été un élément déclencheur pour nombre d'entre eux. 13% des sondés interrogés par SeLoger affirment que cette période a motivé leur volonté de devenir propriétaire. 24% des particuliers évoquent quant à eux un changement de situation personnelle pour justifier leur projet de propriété. Il peut s'agir d'un changement d'emploi, d'un mariage, d'une naissance…
D'une manière générale, la pierre reste un placement perçu comme sûr, rentable et pérenne par les Français. Ils sont donc majoritairement enclins à troquer leur statut de locataire contre celui de propriétaire.

75% des particuliers sont confiants même en contexte post Covid

Cela peut paraître étonnant mais les futurs acquéreurs ont plus que jamais foi en le marché immobilier. Ils sont 75% à se dire confiants quant aux perspectives offertes par le secteur. Plus encore, ils veulent lancer leurs projets immobiliers (et les faire aboutir) dans les six prochains mois. En avril dernier, ils étaient 7 particuliers sur 10 à affirmer qu'ils mèneraient leur projet immobilier à terme.

Post Covid : bon au mauvais timing ?

A contrario, selon l'étude SeLoger toujours, 39% des particuliers sondés sont convaincus que le moment est venu de franchir le pas de la propriété. Les autres s'interrogent en effet sur le contexte de crise sanitaire. Pour autant, cela ne signifie pas que les Français relèguent leurs projets immobiliers au placard. 47% s'interrogent sur le bon ou le mauvais moment pour acheter un bien immobilier et 15% le disent clairement : ce n'est pas le bon moment.


L'élément qui fait douter les potentiels acheteurs ? Les prix de l'immobilier : vont-ils baisser ou augmenter ces prochains mois ?

Les Français misent sur la hausse des taux

C'est l'une des interrogations marquées des Français candidats à la propriété : les taux qui sont restés au plancher pendant des mois vont-ils augmenter ? 61% des potentiels acheteurs en sont sûrs : les taux vont grimper dans les six prochains mois. 13% misent même sur une hausse très soudaine et brutale. Face à eux, 19% évoquent la possible stabilité des taux et 7% leur baisse.

Les vendeurs veulent profiter de la période post Covid

Dès la fin du confinement, les vendeurs se sont également posés de nombreuses questions : le moment est-il venu de vendre ? Et si oui dans quelles conditions ? Ils sont donc aujourd'hui 37% à estimer que la période est propice à leur vente immobilière. 38% d'entre eux hésitent encore et 25% ont décalé leur projet de vente. Pour comparaison, 83% des particuliers vendeurs estimaient que le timing était parfait pour se séparer de leur logement.


Et vous, quelles sont vos certitudes quant au marché immobilier post confinement ? Hausse ou baisse des prix ? Des taux de crédit immobilier ? Bon ou mauvais moment pour vendre un logement ? On attend vos réponses en commentaires !

 

Données de l'étude : étude SeLoger menée entre le 14 et le 18 mai 2020 auprès de 4 259 sondés (futurs acquéreurs, propriétaires, locataires, investisseurs, bailleurs… en France entière).

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