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Locations touristiques à Paris : 1,38 milliard d'euros d'amende en 2018

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Les locations touristiques illégales à Paris sont encore (beaucoup) trop nombreuses si l’on en juge par le montant des amendes récolté en 2018. 1,38 milliard d’euros entre janvier et mi-août 2018, soit un montant largement supérieur à celui de 2017. Et, à votre avis, quel est le plus mauvais élève dans la capitale ? Les annonces Airbnb…

Les locations touristiques illégales à Paris dans le collimateur de la mairie

Entre le 1er janvier et le 15 août 2018, les propriétaires de meublés touristiques illégaux à Paris ont écopé d’1,3 milliard d’euros d’amendes révèle RTL, ensuite appuyée par l’adjoint au logement de la mairie de Paris, Ian Brossat. Ce dernier a également affirmé que la quasi-totalité des locations touristiques illégales à Paris étaient le fruit d’annonces publiées via Airbnb.


Pour faire face au phénomène, la ville de Paris a mis en place un nouveau dispositif : l’enregistrement des annonces auprès de la mairie. Une location touristique ne peut être mise à disposition sans respecter cette condition. Un tel mécanisme permet de contrôler que le logement n’est pas loué plus de 120 jours par année lorsqu’il s’agit d’une résidence principale.


Mais en avril, les plateformes de locations touristiques type Airbnb ou Wimdu n’avaient pas joué le jeu. Toutes les annonces mises en ligne ne disposaient pas d’un numéro d’enregistrement. La ville de Paris avait donc assigné en référé ces deux géants de la location touristique à Paris.

Le contrôle des locations touristiques encore renforcé par la loi Elan


Dans le cadre de la récemment adoptée loi Elan, les mesures prises à Paris seront encore renforcées. Le texte oblige en effet les loueurs de courte durée à communiquer à leur commune le nombre de nuitées pendant lesquelles leur résidence principale était louée au cours des 12 mois. Les propriétaires qui ne respectent pas la législation verront des sanctions exemplaires et multipliées appliquées. Les plateformes de location écoperont quant à elles d’amendes toujours plus lourdes si elles ne respectent pas la loi.

Qui sont ces loueurs dans l’illégalité ?


Mais qui se cache derrière ces amendes ? Très souvent « des professionnels déguisés en amateurs » explique Ian Brossat. En effet, les 1,38 milliard d’euros ont été très largement payés par des « multipropriétaires » puisque seulement 111 logements ont été amendés pour un montant moyen de 12 000 euros. L’an passé, 81 logements illégaux avaient été recensés, soit 30 de moins.


Si la lutte est acharnée, c’est avant tout pour lutter contre la diminution de logements dans le circuit de location classique. Avec 65 000 logements proposés sur Airbnb à Paris et 80 000 chambres dans des établissements hôteliers, la mairie estime que la capitale a perdu non moins de 20 000 logements en seulement 5 ans. Nombreux sont en effet les propriétaires à s’être tournés vers ce segment rémunérateur du marché. Alors qu’auparavant ils louaient un logement à l’année, en bail nu ou meublé, ils préfèrent aujourd’hui louer en meublés touristiques. Il faut dire que depuis 2011, Airbnb s’est fait une place de choix dans la capitale permettant aux propriétaires de générer en moyenne 2 200 Euros par mois pour un logement loué à l’année, pas toujours légalement…


La lutte contre les locations touristiques à Paris illégales risque ainsi encore de s’intensifier dans les mois à venir.


Et vous, qu’en pensez-vous ? Comprenez-vous la volonté de la mairie de Paris d’encadrer au maximum les locations touristiques ? Êtes-vous friands de ce type de location pour louer ou pour partir en vacances ?

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