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La reconnaissance faciale dans la Smart City fait débat

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Après une période de doutes, la reconnaissance faciale pourrait-être autorisée dans les lieux publics de la Smart City européenne. L’exécutif a en effet délaissé son projet d’interdiction en parallèle de l’adoption de la technologie à Londres. La reconnaissance faciale gagne du terrain dans la ville intelligente.

Qu’est-ce que la reconnaissance faciale ?


Selon la Cnil, la reconnaissance faciale est une technique, une technologie, qui utilise les traits du visage pour authentifier une personne et vérifier son identité ou pour identifier un individu dans un groupe, un lieu, une image ou encore dans une base de données.


Concrètement, la reconnaissance faciale peut être réalisée grâce à des images animées comme des enregistrements vidéo ou grâce à des images fixes comme des photos.


Si la reconnaissance faciale dans la Smart City est présentée comme un sérieux atout pour la sécurité des citoyens, elle introduit également de grandes problématiques liées à la protection des données et à l’atteinte aux libertés individuelles comme celle d’aller et venir librement.

L’interdiction initiale prônée par la Commission européenne


La demande première émanait du gouvernement français. Ce dernier souhaitait en effet tester la reconnaissance faciale sur les images de vidéosurveillance captée dans les lieux publics des villes intelligentes. Suite à quoi, la Commission européenne s’était positionnée en faveur d’une interdiction temporaire d’adopter la reconnaissance faciale dans les lieux publics, une interdiction pour une durée allant de trois à cinq ans. La Commission a même diffusé un livre blanc de 18 pages dans lequel elle passe au crible les intérêts et les dangers de cette technologie. Cette interdiction était motivée par la volonté de penser « une méthodologie solide » permettant d’évaluer les impacts de la reconnaissance faciale.


La commissaire européenne à la concurrence et aux services numérique, Margrethe Vestager était en charge de faire des propositions quelques semaines après.

Un cadre plus souple pour la reconnaissance facile dans la Smart City


Mais la Commission européenne a finalement délaissé son idée première. En même temps que la police londonienne a voté pour le déploiement de la technologie dans ses rues, la reconnaissance faciale pourrait rapidement être adoptée en France et en Europe. Mais la protection de la vie privée des Européens n’est pas oubliée pour autant. La Commission européenne planche actuellement sur l’instauration de nouveaux droits permettant de protéger la vie privée des particuliers et d’éviter les affres d’une reconnaissance faciale intrusive. 


Hors Europe, la reconnaissance faciale fait également débat. Aux Etats-Unis par exemple, un texte présentant les lignes directrices pour l’utilisation de l’intelligence artificielle dans la Smart City a été proposé début janvier 2020. Ici, pas de mention d’interdiction, la ligne conductrice reste la souplesse. Le gouvernement Trump ne veut pas d’un cadre restrictif pour l’application de la technologie. Il craint en effet qu’un manque de souplesse ne vienne freiner les innovations. La notion de garde-fou pour éviter les dérives ne semble pas être la préoccupation majeure du gouvernement américain.


Que pensez-vous de la reconnaissance faciale ? Sa généralisation dans la Smart City peut-elle présenter un risque selon vous ?

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