Cinq années auront été nécessaires à la réalisation du projet. Dans le centre de Singapour, une tour végétalisée a été pensée et édifiée dans le but d’absorber la pollution urbaine. Un défi architectural et environnemental qui met une nouvelle fois cette problématique à l’honneur : comment l’immobilier peut-il contribuer à la transition énergétique ? « Oasia » est d’ores et déjà une belle réponse.
« Oasia » ou la tour qui lutte contre la pollution urbaine
À Singapour, les gratte-ciel se mettent au vert. Le cabinet d’architecture WOHA a livré cet été un immeuble recouvert en totalité par des végétaux. Baptisée « Oasia », la tour a pour but de réduire la pollution urbaine dans cette ville très polluée.
La conception de l’ensemble repose sur une immense façade de trente étages réalisée en maille d’aluminium très légère. Cette dernière a ensuite été recouverte de vignes fleuries et de plantes rampantes (plus de 20 espèces au total).
Alors que la chaleur est très souvent étouffante à Singapour, ce tapis végétal permet de refroidir les habitations en réduisant les réflexions du soleil sur la façade. L’isolation thermique d’« Oasia » est optimisée à son maximum. En effet, les plantes humides permettent à la fois de maintenir la fraîcheur dans les chambres de l’hôtel tout en absorbant la pollution urbaine grâce aux mécanismes des végétaux.
Les gratte-ciel écolos à l’honneur
Partout dans le monde, l’immobilier s’est paré d’une forte préoccupation environnementale. Pour parvenir à limiter les gaz à effet de serre, et donc le réchauffement climatique, les gratte-ciel écologiques font leur entrée en scène dans les grandes villes. On citera notamment le « Paris Smart City 2050 » projet qui verra la construction de tours végétalisées dans la capitale française. Impossible également de passer à côté du Bosco Verticale, véritable immeuble forêt inauguré dans le quartier de Porto Nuova à Milan en 2014. L’architecte Stefano Boeri a ainsi intégré un hectare de végétation sur deux immeubles résidentiels de 80 et 112 mètres de haut.