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Prix de l’immobilier à Paris : le cœur de la capitale s’envole

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Comme dans toutes les grandes villes du monde, les prix de l’immobilier à Paris font le grand écart en fonction de la localisation du bien, mais pas seulement. Sa superficie, sa typologie et, plus inattendu, la nationalité de l’acheteur, sont des facteurs déterminants dans le coût final de la transaction. Explications.

Les prix de l’immobilier à Paris élevés dans le centre


Selon une récente étude publiée par la Chambre des Notaires de Paris-Ile-de-France, c’est au centre de Paris que les prix sont les plus élevés. Les 3ème, 4ème, 6ème et 7ème arrondissements ont comptabilisé le plus de transactions coûteuses en 2016. « Les ventes de biens chers sont devenues proportionnellement plus nombreuses en 2016 dans les 9 premiers arrondissements », expliquent les Notaires.


Certains quartiers présentent les prix de l’immobilier à Paris les plus élevés depuis plusieurs années : les alentours de la Tour Eiffel, le Marais ou encore Saint-Germain des Prés.

Des écarts importants mais qui tendent à diminuer

 

Toujours selon l’analyse des Notaires de Paris, il apparaît que l’écart des prix dans la capitale a tendance à diminuer. En effet, en 1991, les 10% de biens vendus les plus chers affichaient un prix deux fois plus élevé que l’ensemble des autres logements. Cet écart s’amenuise en 2016 : les premiers ne sont « plus que » 1,5 fois plus chers que les seconds.


Côté emplacement, en 1996, les prix moyens dans le quartier le plus coûteux étaient 2,6 fois plus élevés que dans le moins onéreux. En 2001, ce même écart était de 3,5.

Les studios à Paris, une denrée prisée


Si l’on a tendance à penser que plus un bien est grand, plus son prix au m² est élevé, la donne n’est pas tout à fait vraie. Pourtant, il y a 25 ans, cette généralité était bien observée. Mais aujourd’hui à Paris, une vente de logement parmi les plus chères sur quatre est un studio.


« En 1991, 23 % des logements les plus chers au mètre carré étaient des 5-pièces ou plus, pourtant très rares dans les ventes totales, à hauteur de 6 %. En 2016, ils ne représentent plus que 18 % des ventes de logements chers, alors même qu’ils sont devenus plus nombreux dans les ventes, 9 % du total », expliquent les Notaires.

Plus les prix sont élevés, plus les investisseurs étrangers sont présents


Les agences immobilières haut de gamme observent que les acquéreurs étrangers sont nombreux lorsqu’il s’agit de conclure des transactions au prix élevé. « Parmi les acquéreurs de biens chers en 2016, on trouve 12,6% d’acquéreurs étrangers (résidents et non-résidents) alors qu’ils ne sont que 7,5% dans l’ensemble des transactions. Les étrangers non-résidents sont aussi surreprésentés, avec 8,3% des acquéreurs de biens chers contre 2,3% des acquéreurs dans l’ensemble des transactions », affirment les Notaires de Paris-Ile-de-France.

 

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